de Côte d’Ivoire, ce 18 novembre à la bourse du travail, à Abidjan-Treichville, qu’il "supporte de moins en moins le discours du président Laurent Gbagbo qui est prêt à reporter les élections autant de fois", selon son désir.
« Le 29 novembre, il faut qu’on fasse quelque chose dans l’intérêt du pays. Le changement passe par là. », a indiquéle président du Pit, Francis Wodié.
Face aux syndicats membres de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Ugtci), Wodié a souligné que la crise a réduit les investissements et les possibilités d’emplois. Alors que le travail se présente comme un facteur très important pour la création de richesses. Pour lui, il y a trop de choses qu’on met sur le dos de la crise. Cependant, en gérant autrement le pays et malgré la crise, les gâchis constatés aujourd’hui sur le plan économique auraient pu être évités. En guise d’exemple, il a fait remarquer aux travailleurs que la moitié ou même le tiers du fonds de souveraineté du chef de l’Etat aurait pu servir à la création d’emplois. Par ailleurs, il a souligné qu’une fois au pouvoir, il organisera les Etats généraux des travailleurs. Et cela, pour faire le diagnostic et mettre à plat tous les problèmes que connaissent les travailleurs.
« C’est en changeant les hommes et la manière de faire la politique que nous pourrons créer les conditions d’amélioration du travail », dira-t-il. Pour le président du PIT, il faut que les syndicats soient efficaces. A travers la concertation avec les travailleurs, il a déclaré aux travailleurs que le Smig doit être revu à la hausse. Afin de garantir le pouvoir d’achat des travailleurs. Aussi, le Pit à l’en croire, compte revoir le système général d’assurance maladie. Car dira-t-il, plus on est pauvre, plus on meurt.
Par ailleurs, le leader du Pit est revenu sur l’essentiel de son programme de gouvernement portant sur la moralisation de la vie politique et économique. Le racket, dira Wodié, retentit sur le coût de la production. C’est pourquoi, il envisage de décréter, dès son accession au pouvoir, un mois sans agents de police dans les rues. Avant d’expliquer que lorsque l’économie est saine, on peut créer beaucoup d’emplois.
CHEICKNA D Salif
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